Ok La rue est noire, la nuit est moite, Et tu la sens bien la chaleur Il est cinq heures du mat’ Et tu bloques sur ton écran dans la torpeur T’es rentré seul comme un chien de teuf Et y’a qu’des passifs sur Gindr T’as fait vingt fois le tour de Scruff Insta, Whatsapp, Hornet, Tinder Au final, on est tous les mêmes Homologues, voyeurs, branleurs Tu cherches un blog, un thème que t’aimes Et là tu le trouves ton bonheur Tu cliques sur l’premier truc qui passe Tu t’insères bien les écouteurs Tu vois un bout d’chair qui dépasse À tes marques, prêt ? Allez, c’est l’heure La police, les pompiers Les lascars, les gangsters Les racailles, les minets Les motards et les bears Les imberbes, les poilus Les patrons, les stagiaires Les crevettes, les trapus Les soldats, l’armée de l’air Les lycra, les latex Avec François Sagat Les micros, les gros sexes Et même Babsie Cola Tout l'monde se lèche Tout l'monde se lâche Plus rien n'empêche Nos instincts de faire des tâches Tout l'monde se mate Tous se la mettent Fils de Priape, tous des primates Sur la planète Et ça continue Les skinheads, les skateurs Les arabes, les livreurs Les footeux, les rappeurs L’infirmier, le docteur Les cow-boys, les indiens Les gossbos, les boxeurs Tes voisins, ton cousin Ton osthéo, tes sisters Les puppys, les uros Tim Kruger est là, aussi Les domis, les crados Et puis y’a même Babsie Tout l'monde se lèche Tout l'monde se lâche Plus rien n'empêche Nos instincts de faire des tâches Tout l'monde se mate Tous se la mettent Fils de Priape, tous des primates Sur la planète Toi tu t’éclates Les mains sur le clavier Tes pupilles se dilatent Quand le poppers fait effet L'image est explicite Ton reflet saccade Devant tous ces mecs Sens ton cœur qui bat la chamade Tu sais comment tout ça termine Tu passes ton temps à t'exercer (haaa...) T'es accro à l'ocytocine Sitôt dit, sitôt satisfait Tu sais comment tout ça termine Tu passes ton temps à t'exercer (haaa...) T'es accro à l'ocytocine Sitôt dit, sitôt satisfait Tout l'monde se lèche Tout l'monde se lâche Plus rien n'empêche Nos instincts de faire des tâches Tout l'monde se mate Tous se la mettent Fils de Priape, tous des primates Sur la planète Toi tu dérapes La main sur le levier Tu te dessapes En épiant les sapeurs pompiers Avec l'index Tu titilles tes synapses Armé d'un Kleenex T'accélères au max Et puis soudain l'excitation Te mène au Climax

Les yeux et les lèvres Je maquille un peu De l’ombre à paupières Du rouge pas trop cher Les lèvres et les yeux Mes yeux et mes lèvres Oui plaisent aux messieurs Et si j’aime plaire Qu’est-ce que j’peux y faire ? Les lèvres et les yeux Puisque quand je suis elle C'est pas moi que tu veux Observe comme je suis belle Viens me baiser les yeux Regarde bien mes lèvres Embrasse-moi les yeux Tu pourrais au moins faire L’effort de croire que t’es heureux Les yeux et les lèvres Je minaude un peu La bouche un peu mièvre Faire monter la sève Les lèvres et les yeux Et les yeux et les lèvres De mon amoureux Quand le show s’achève De concert soulèvent Un terrible enjeu J'fais tout de travers Et toi tu m'en veux Mes lèvres te foutent les nerfs Et tu n'aimes plus mes deux yeux Y'a plus rien à faire J'ai joué avec le feu Des passions éphémères À m’en faire cramer mon double-jeu C’est pas c’que j’préfère Mais j’t’avertis, mon vieux : Un homme adultère En vaudrait deux Celui que tu perds Le nouveau et son aveu Il ne tient qu’à toi de faire Cessez-le-feu J’ai tout foutu en l’air Et toi tu m’en veux Et moi je mens Et moi je mens Et toi tu m’en veux T’as tout posé par terre Et moi je m’en veux Et moi je mentais Et moi je m’enterre Et toi tu m’en veux Viens sans plus aucune retenue prendre mes lèvres Tu peux me regarder à nouveau dans les yeux Ta bouche à ma bouche, enfin, signe la trêve On ne ranime la flamme qu'après qu'ait cessé le feu Les lèvres, les lèvres, les Et les, et les yeux, et les yeux Les lèvres, les lèvres, les Et les, et les yeux, et les yeux Les lèvres, les lèvres, les Et les, et les yeux, et les yeux Les lèvres, les lèvres, les Et les, et les yeux, et les yeux Les lèvres, les lèvres, les Et les, et les yeux, et les yeux Les lèvres, les lèvres, les Et les, et les yeux, et les yeux Les lèvres, les lèvres, les Et les, et les yeux, et les yeux Les lèvres, les lèvres, les Et les, et les yeux, et les yeux Les lèvres, les lèvres, les Et les, et les yeux, et les yeux Les lèvres, les lèvres, les Et les, et les yeux, et les yeux Les lèvres, les lèvres, les Et les, et les yeux, et les yeux Les lèvres, les lèvres, les Et les, et les yeux, et les yeux

Je suis une fleure fragile Viens arroser mon pistil À deux réchauffons la piscine Dans les vagues faisons tchin-tchin Je suis une fleur délicate J’ai besoin qu’on m’hydrate Je veux que la source jaillisse Enfin trouver l’oasis Salut, ça va ? C'est quoi ton trip ? Allez, dis-moi, t'as quoi dans l’slip ? Tu veux qu’j'attaque ? Ok : devine J'préfère c’qui sort de la routine J’ai des idées perverses, je ne m’en cache pas J’ai des envies pressantes, est-ce que ça te va ? J'ai des idées salaces, est-ce que t'es prêt ? Le sexe ce n’est pas dégueulasse, sauf quand c’est bien fait Rejoins-moi dans mes bizarreries T’as pas besoin d’avoir un gros QI Je te demanderai pas le carré de Pi Mais si tu m’donnes la solution, j'en suis ravie J'veux un beauf qui sort et qui tise Qui rentre tard le soir et qui me baptise J'kiffe les ploucs qui roulent en Opel Qui m'pissent dessus pis qui m'roulent des pelles Je suis une fleure fragile Viens arroser mon pistil À deux réchauffons la piscine Dans les vagues faisons tchin-tchin Je suis une fleur délicate J’ai besoin qu’on m’hydrate Je veux que la source jaillisse Enfin trouver l’oasis Ramène tes potes Kevin et Amine J'vous gobe comme des cachets de vitamine Généreuse quand j’ai l'humeur câline Ouais je suis une vraie romantique, j’aime quand ça dégouline Pour renforcer ton endurance Biberonne ta bière et puis balance Le climat se fait lourd et humide Tu sais, chéri, l'amour c'est une histoire de fluide Si tu me donnes de la limonade C'est promis, je te vide tes jolies gonades Et si tu me sers un verre de pastis Il n'est pas impossible que j'écarte les cuisses J'entends, tout près, ton orage qui gronde Je me mets à genoux sous une pluie blonde Ma bouche avide s'ouvre en une seconde Tu ruisselles entre mes seins et la joie m'inonde Je suis une fleure fragile Viens arroser mon pistil À deux réchauffons la piscine Dans les vagues faisons tchin-tchin Je suis une fleur délicate J’ai besoin qu’on m’hydrate Je veux que la source jaillisse Enfin trouver l’oasis Tu te déplaces et je reçois On parle de rien, tu verses, je bois Je sens le flux glisser sur moi Mon mascara coule mais je pleure pas Hé, daddy, sors ton ustensile Détends-toi et vise mes papilles Oh, dis donc, comme tu es habile ! Hé, doudou, déballe l'attirail Et je deviendrai ta cobaye Mets du soleil dans ma grisaille Je suis une fleure fragile Viens arroser mon pistil À deux réchauffons la piscine Dans les vagues faisons tchin-tchin Je suis une fleur délicate J’ai besoin qu’on m’hydrate Je veux que la source jaillisse Enfin trouver l’oasis Je suis une fleure fragile Viens arroser mon pistil À deux réchauffons la piscine Dans les vagues faisons tchin-tchin Je suis une fleur délicate J’ai besoin qu’on m’hydrate Je veux que la source jaillisse Enfin trouver l’oasis

Tu ne veux pas Que je mette les doigts Tu dis que ça Peut pincer fort, faire mal à moi J’écarte les portes Je rentre en toute hâte Je me glisse de sorte À établir le premier contact Mon lapin Tout rose Dans ton pyjama jaune Mon lapin Je pose Ma main sur la barre en chrome Oh bunny, bunny Oh bunny, bunny Oh bunny, bunny Oh bunny, bunny Mais tu veux bien Venir me mettre une main On dit qu'avec les mains Tu t'en sors plutôt bien Enfonce les portes Et mets-moi à quatre pattes En bonne hase je supporte Tes doigts, tes mains qui me tâtent Mon lapin (oh bunny, bunny) Tout rose (oh bunny, bunny) Dans ton pyjama jaune Mon lapin (oh bunny, bunny) Je pose (oh bunny, bunny) Ma main sur la barre en chrome Mon lapin (oh bunny, bunny) Je suppose (oh bunny, bunny) Que tu connais bien ton rôle Tu dis “go” et je dispose À quels risques je m'expose ? Quand tu pilotes je perds le contrôle Où que j’aille je te vois en sticker Et t’as conquis mon cul et mon cœur Tu voudrais pas que je me pince les doigts Mais mon lapin moi j'en pince pour toi Le métro défile comme un éclair Le tempo de mon pouls s'accélère Y'a d'l'électricité sur les voies Le courant passe entre toi et moi Oh bunny, bunny Oh bunny, bunny Oh bunny, bunny Oh bunny, bunny Si je reviens Si je reviens j’te préviens Ne joue pas le malin Surtout me pose pas de lapin Dans le métro Dans le métro j’ai si chaud Et la prochaine fois si j'ose Lapin, je f’rai de toi ma chose